Puis-je m’exprimer par ces petits dessins qui veulent dire tout ce que je portais de désir en moi il y a 50 ans. A présent je m’y retrouve encore.
Va, tais-toi, reste tranquille,
et tu trouveras Dieu !
Les Pères du désert
Viens, suis-Moi !
Je crois que depuis toute petite, j’ai désiré être toute à Dieu.
A ma confirmation, j’ai donné mon consentement plus conscient à Jésus. Mais je ne voulais pas être « bonne sœur » !
Pendant mes études, j’ai connu plusieurs sortes de sœurs : du Cœur Immaculé, de Saint Maur, de Notre-Dame de Sion, mais jamais je ne me suis sentie appelée à entrer chez elles. Je m’étais aussi engagée dans la JECF où j’ai contracté de solides amitiés.
Nous méditions ensemble la Parole de Dieu.
Et j’ai toujours vibré à ce texte de st Luc (10, 38-42)
« Marie (de Béthanie) assise aux pieds du Seigneur
écoutait sa parole…
Elle a choisi la meilleure part. »…C’était MOI !
Je te demande en grâce, permets qu’un instant je me repose à tes côtés.
Les œuvres que j’ai entreprises,
je les finirai par la suite.
Tagore L’offrande lyrique, V
Les poèmes de Tagore aussi
résonnaient très fort en moi.
Et le psaume 62 :
« Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube.
Mon âme a soif de toi… »
Ô Maître-Poète ! Je me suis assis à tes pieds.
Que seulement je fasse de ma vie
une chose simple et droite,
pareille à une flûte de roseau
que tu puisses emplir de musique
Tagore L’offrande lyrique VII
Après mes études de jardinière d’enfants, je suis allée une année scolaire à Notre-Dame de Sion (à l’Ecce Homo) à JERUSALEM, c'était en 1963.
Là, en Terre sainte, j’ai découvert plein de choses sur Jésus,
sur notre foi.
Mon désir de vie donnée au Seigneur
ne m’avait pas quittée.
Une sœur de Sion m’a indiqué
le monastère des bénédictines du Mont des Oliviers.
J’y suis allée, j’ai même rencontré la Mère Générale
d’alors, en visite au monastère.
J’ai compris que ce serait LA.
Là, pas forcément Jérusalem, mais dans un de leurs monastères.