Après un stage en octobre 1994, j’entre au monastère en février 1995. J’y apprends plein de choses, et notamment pendant les lectures de Carême.
Durant ce temps privilégié, selon la règle de st Benoît, nous recevons un livre pour nos lectures spirituelles.
Une année, je reçois l’exhortation apostolique de Jean-Paul II sur la Vie Consacrée. Et je découvre la comparaison de la vie religieuse avec la Transfiguration du Seigneur.
Plutôt vie contemplative quand on est sur le Thabor, plutôt vie apostolique en redescendant dans la plaine. Et en même temps, on ne peut toujours être sur la montagne,
il faut redescendre pour faire connaître au monde cet amour du Seigneur qui nous est donné. Et réciproquement, il faut savoir se retrouver sur la montagne près
du Seigneur pour y puiser la force de l’apostolat.
CELUI-CI EST MON FILS BIEN-AIME, ECOUTEZ-LE ! (Marc 9, 7)
Le 6 août 1997, fête de la Transfiguration, je fais ma profession simple. D’autres paroles viennent confirmer ce choix et le 2 septembre 2000 je m’engage pour toujours.
Le Seigneur me fait encore goûter sa parole aujourd’hui, dans les bons comme dans les mauvais moments. La seule chose qu’il me demande, c’est de l’écouter.
ET TU PARVIENDRAS … (chapitre 73, verset 9 de la Règle de st Benoît)
Sœur Anne Monastère Notre Dame à Bouzy la forêt