Le 24 février 1991, deuxième dimanche de carême cette année-là, je fais mes voeux temporaires.
Je re-découvre l’évangile de la Transfiguration, mais dans l’horizon de Pâques, de la célébration de la Mort et de la Résurrection du Christ :
Celui qui est transfiguré devant les disciples est Celui qu’ils verront cloué sur la Croix.
Celui qui avait le visage rayonnant de gloire sera abîmé par la cruauté des hommes, Il sera dé-visagé, sans éclat, comme dit le prophète Isaïe.
A la fin de l’Evangile il est dit : « Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Oui, le Christ n’a pas échappé à la trahison, à la souffrance, à la mort. Et de là a jailli la vie.
Sous la nuée de gloire, je t’invite à laisser la gloire du Seigneur se poser sur un événement douloureux de ta vie, sur une difficulté et croire que le Seigneur te rejoint là.