Je m'appelais Bénédicte
Je ne pouvais dire non au Seigneur, mais dire oui, c'était difficile. Au bout d'un an, j'ai pu rencontrer un prêtre et lui en parler. J'ai cheminé avec lui ; j'aimais la prière, le silence, nous avons discerné une vocation contemplative. Saint Benoît était mon patron depuis ma naissance, j'allais dans une communauté de Bénédictines proche de la maison. Je n'avais retenu qu'une chose de mon catéchisme : nous étions créés pour aimer, louer et servir Dieu , et c'était cela que nous proposait saint Benoît dans sa Règle.

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Saint Benoit



Lors d'un stage de quelques jours, la maîtresse des novices nous parlât de la stabilité : « ce n'est pas le bocal qu'il faut changer, mais le poisson ». J'avais bien conscience d'avoir besoin de conversion, il n'était pas nécessaire de chercher ailleurs : je rentrai au monastère de Saint Jean de Braye.